v         Quand les poules avaient des dents...

       L’étude de ces fossiles a permis de montrer que les oiseaux étaient des descendants des Reptiles. L’archæoptéryx possédait des mâchoires garnies de dents et une longue queue osseuse tout comme les lézards et les serpents.

       Aujourd’hui encore, les oiseaux et les reptiles se reproduisent en pondant des œufs, cependant ils sont différents sur bien des points : pattes avants transformées en ailes, corps couvert de plumes et aptitude pour le vol chez l’oiseau, sang-froid, queue osseuse pour les reptiles... étonnant, non ? ! ? !

v            Morphologie générale

       Connaître la morphologie générale des oiseaux est très utile pour les identifier. Connaître ces noms permet également de se faire comprendre plus facilement des autres. Si Paul dit qu’il a vu une tache blanche sur le croupion, c’est beaucoup plus précis pour Simon, que de parler seulement du dos...

 

Petit lexique Alaire : de l’aile Calotte : plumage du crâne Croupion : extrémité postérieure du tronc Rectrice : plumes de la queue Rémige : grande plume rigide de l’aile ou de la queue Scapulaire : qui appartient à l’épaule, plumes scapulaires par ex.

D’autres détails peuvent aider à l’identification de l’oiseau :

•                La taille et la silhouette – petit comme un rossignol ou grand comme un condor ?
•                La coloration et les taches de couleur – noir comme un corbeau ou bleu et orange comme le martin-pêcheur ?
•                La forme du bec – crochu comme l’épervier ou long comme la bécasse ?
•                La forme des pattes – palmées comme le colvert ou griffées comme la hulotte ?
•                La façon de voler – vole comme le colibri ou comme un aigle ?
•                La façon de marcher – marche comme la grue ou sautille comme le moineau ?
•                La façon de nager – nage comme le cormoran ou comme la mouette ?
•                Les cris et les chants – cri comme un aigle ou chante comme un rossignol ?
•                Le milieu où a été observé l’oiseau (habitat, paysage) – en forêt, prairie, ville ?
•                La saison, l’heure et la localité – l’été ou l’hiver ? le matin ou le soir ?

Pour permettre d’identifier les oiseaux entre eux, on parle également de la taille et de l’envergure. L’envergure, c’est la longueur mesurée d’un bout d’une aile au bout de l’autre aile quand l’oiseau a les ailes dépliées.

            v            Pourquoi les oiseaux chantent-ils ?

 Dans cet ensemble de sons, il faut différencier les cris et les chants. Des oiseaux peuvent chanter et crier et d’autres seulement crier.

Cri : Les cris sont utilisés par l’oiseau en toutes saisons et servent à transmettre des informations diverses : l’alarme à l’approche d’un ennemi, l’énervement, l’agressivité, l’emplacement du nid pour le conjoint, le besoin de nourriture pour les oisillons ou pour maintenir le contact, lors des migrations par exemple.

Chant : Ce sont surtout les mâles qui chantent, à part quelques exceptions. Le chant intervient avant et pendant la saison de reproduction. Avant, pour attirer la femelle et pendant, pour permettre au mâle d’établir son territoire et éloigner les mâles rivaux.

La notion de territoire est très importante pour les oiseaux. En délimitant une surface de terrain et en en défendant l’accès aux oiseaux de la même espèce, l’oiseau s’assure trois avantages principaux :

•       trouver de la nourriture, 
•       trouver un emplacement pour le nid,
•       et les matériaux nécessaires à la construction de celui-ci.

Le territoire est donc l’espace vital défendu par un oiseau. La taille de ce territoire peut varier de quelques centimètres carrés, pour les oiseaux vivant en colonie, jusqu’à plusieurs hectares pour certaines espèces, soit plusieurs terrains de football ! ! !

v                Comment les oiseaux volent-ils ?

•         Les os sont creux, ce qui augmente leur rigidité et diminue leur poids.
•         Un des os de l’oiseau, le bréchet, sert de point d’ancrage aux muscles des ailes. D’ailleurs, ces muscles sont observables sur notre table assez souvent : ils constituent le « blanc » du poulet.

En plus des os, les muscles se sont également modifiés considérablement. Ils sont particulièrement développés et représentent une part importante du poids de l’animal (en moyenne 20 % du poids du corps, et jusqu’à 50 % chez la frégate).

   

Lors du battement d’ailes vers le bas, les plumes forment une surface « pleine » en se chevauchant comme les tuiles d’un toit, et s’appuient sur l’air en ne le laissant pas passer.

 

        C’est le même principe que lorsqu’on veut ramer en bateau : on s’appuie sur l’eau pour avancer et on pivote les rames pour les sortir de l’eau plus facilement.

v            L’œuf

       Pondre des œufs est très avantageux pour l’oiseau. C’est une économie de poids pour la mère. L’œuf contient les réserves nécessaires à la fabrication du jeune qui se développe hors du corps de la femelle (contrairement aux mammifères, dont l’embryon se développe dans le corps de la mère). Cette économie de poids donne à la femelle une certaine liberté pour se nourrir ou tout simplement pour échapper à ses prédateurs.

       Observons la coupe d’un œuf pour en comprendre le contenu :

       La coquille joue un rôle primordial pour l’œuf : c’est l’enveloppe extérieure qui protège le contenu de l’œuf. De plus, la forme ovale et la constitution de la coquille reprennent le principe de la voûte, que tu peux retrouver dans les ponts, les églises ou les barrages :

        Cela permet à l’œuf d’être solide de l’extérieur et fragile de l’intérieur, ce qui protége le contenu de l’œuf contre les chocs externes mais permet à l’oisillon de casser facilement la coquille pour sortir !